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Beyond The Frontiers
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21 novembre 2010

AC/DC - Thunderstruck

Plus d'un mois sans parler d'AC/DC...c'est long, trop long !

Alors, revenons-y avec une chanson mythique, d'une puissance incomparable: Thunderstruck!

Pourquoi cette piste en particulier? Simplement, parce que c'est avec elle que j'ai eu ma "révélation AC/DC" un soir de novembre 2004 grâce à MTv (je connaissais déjà TNT grâce au jeu Tony Hawk's Pro Skater 4, que je faisais tourner en boucle avec...The Number Of The Beast d'Iron Maiden, ça ne s'invente pas). Dès la première écoute, ce motif d'intro m'a titillé le pavillon comme aucune autre chanson auparavant. Hypnotique, puissante et enivrante, la chanson m'a littéralement scotché au fauteuil et je me suis empressé de trouver un crayon et un papier pour noter le nom du groupe, le titre et l'album (que je n'ai pas réussi a catché à temps XD). Et dès décembre, j'achetais Live '92 en double CD avec Thunderstruck en opener. Question préférence, je ne suis pas un grand fan de The Razor's Edge, trop dur et assez froid. dans sa production. Comme les concerts où le son très distordu d'Angus et la manie d'accélérer tout de Chris Slate rapproche le groupe du metal. Pourtant, Thunderstruck se hisse sans peine dans mon top 10 d'AC/DC, voire dans le top 5 des interprétations studio.

Du point de vue contextuel, Thunderstruck sort à un moment crucial pour AC/DC. Les rumeurs de séparation vont bon train entre la cure de désintoxication à l'alcool de Malcolm en 1988, le divorce de Brian en 1989-1990, (qui l'écartera du rôle de co-parolier), le départ (volontaire ou non) de Simon Wright - remplacé par l'immense Chris Slade (même s'il n'a pas le swing de Phil Rudd) - et une série d'échecs commerciaux et/ou qualitatifs. En tant que premier single, Thunderstruck devait marcher. Elle fut un succès radiophonique et d'estime, relançant la machine AC/DC quelque peu grippée, merci à la production (aujourd'hui un peu désuète) de Bruce Fairbain ainsi qu'au clip plus travaillé, sans oublier la qualité intrinsèque du morceau.

Thunderstruck est certainement l'une des plus connue des Boys, une de leur incontournables et peut-être leur dernier vrai "hit" (on ne peut effectivement pas dire que Stiff Upper Lip ou Rock'N'Roll Train aient aussi bien marché). Rien que le nom évoque déjà le déferlement d'énergie qui dure 4:52 en studio, et un peu moins en live. D'un point de vue purement musical, la chanson est atypique dans la discographie d'AC/DC à plusieurs titres. Par exemple, elle repose principalement sur le motif d'intro qui supporte la majorité du couplet. C'est véritablement l'intro qui porte la chanson.  AC/DC a toujours été un groupe à intro et pousse ici la tendance à son paroxysme. Entrée progressive d'Angus, des choeurs "THUNDER" et de la batterie qui les appuye, de la basse de Cliff, de la guitare rythmique de Malcolm (en fingerpicking svp!) et finalement de Brian-je-crache-mes-poumons! Le pattern reste quasi inchangé jusqu'à 2:48 (la moitié!) où le "Thunderstruck" marque l'arrivée du riff principal d'une puissance énorme. Solo court et ciselé d'Angus, petit break et motif d'intro puis ça repart de plus belle sur le refrain. La chanson se termine ensuite sur un nouveau solo d'Angus. Véritablement taillée pour les stade, la piste prend une dimension inimaginable en concert, le public hurlant des "Thunder" qui parcours l'échine et résonnent dans tous le stade (il faut vraiment le vivre pour s'en rendre compte).

Plusieurs éléments à noter: le premier est que toute l'intro d'Angus est jouée en aller-retour, chaque note utilise un coup de médiator (d'ailleurs les oreilles aguerries l'entendront), contrairement à ce que le clip montre. Il est possible de le jouer en tapping, mais le rendu est beaucoup moins dynamique. Le second élément est l'usage en fond de ce motif durant toute la chanson, qui couvre les blancs lors des accords de puissance du début. Enfin, la structure même et les tonalités de la chanson la rapproche du Heavy Metal plus que du Hard Rock, ce qui est assez rare chez AC/DC pour être souligné (citons également The Razor's Edge ou Two's Up).

Passons de la théorie à la pratique: 2 versions sont proposées. La version de Live at Donington (août 1991) et celle de Munich 2001 (issue du DVD Stiff Upper Lip Live) - vous pouvez également regarder le clip officiel ici. La première est peut-être la meilleure version de la chanson. Puissante et parfaitement interprétée, mais avec un public sous-mixé. Par contre, à l'instar du clip officiel, une caméra est placée sous la scène et permet de filmer le duckwalk d'Angus par en-dessous. Ici, festival oblige, on ne voit pas les éclairs et l'arrivée de Chris Slade sur une plateforme. On remarquera également les 3 grosses caisses de la batteries qui sont utilisée pour donner de la puissance au "Thunder".

La seconde met en avant le public justement, ces "Thunder" hurlés par 80 000 personnes. La voix de Brian est fatiguée par la tournée et Angus semble un peu moins à l'aise sur l'intro, mais l'interprétation est toujours assez correcte. Notons également que c'est Phil Rudd aux fûts. Les soli changent également sensiblement, moins vif, plus bluesy dans les notes.

Paroles (A.Young, M. Young)

Thunder, thunder, thunder, thunder
I was caught in the middle of a railroad track
I looked round and I knew there was no turning back
My mind raced, and I thought what could I do
And I knew there was no help, no help from you

Sound of the drums, beating in my heart
The thunder of guns, tore me apart
You've been, thunderstruck

Rode down the highway, broke the limit, we hit the town
Went through to Texas, yeah Texas, and we had some fun
We met some girls, some dancers who gave a good time
Broke all the rules, played all the fools
Yeah, yeah, they, they, they blew our minds
And I was shaking at the knees
Could I come again please
Yeah the ladies were too kind
You've been, thunderstruck Thunderstruck, thunderstruck, thunderstruck, yeah

I was shaking at kness Could I come again please
Thunderstruck, thunderstruck Thunderstruck, thunderstruck

Yeah, it's alright, we're doin' fine
Yeah, it's alright, we're doin' fine, fine, fine
Thunderstruck, yeah, yeah, yeah
Thunderstruck, thunderstruck Thunderstruck, baby, baby Thunderstruck,
you've been thunderstruck Thunderstruck, thunderstruck
You've been thunderstruck

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Commentaires
B
acdc pour moi c'est le must, c'est ce groupe ou tout a commencé, l'amour du hard rock, ma vie est bercer par tout ces titres depuis les années 80, aujourd'hui rien n'a changée je vie avec acdc
K
Connaît pas bien Judas Priest, je me rappelle avoir écouté, mais je n'avais pas accroché plus que cela....mais 4 octaves, c'est plutôt rare en effet.<br /> Celui qui m'impressionne c'est Serj Tankian de System of a down, à la fois douce avec un timbre très spécifique, et qui va titiller le death...en la poussant à la limite de son souffle...avec une guitare puissamment saturée derrière, ça le fait grave niveau zique, bien que certains morceaux soient vraiment spé à écouter.
L
Brian pourrait être un chanteur blues/soul hors pair, surtout quand on entend ce qu'il fait sur Boogie Man ou Stiff Upper lip, ou même sur des chutes de Ballbreaker.<br /> <br /> Il a vielli, mais il gère toujours super bien, et c'est assez impressionnant en concert. Même si sur la tournée, l'accordage général était bien en-dessous de 440Hz pour moins user sa voix, elle garde ce timbre râpeux si particulier. Il était plus à l'aise en 2003 et 2008-10 qu'en 2000-01, il forçait moins.<br /> Sinon, il a vraiment pris de la bouteille sur scène, il fait désormais jeu égal avec Angus dans le jeu scénique, depuis 1996 du moins. Et sa bonne humeur est réellement communicative. Bref, j'aime bien ce gars, il a l'air vraiment sympa.<br /> <br /> La voix de Bon est moins agressive sur les album studios, encore qu'à partir de Powerage, elle devient plus râpeuse, et beaucoup plus sur Highway to Hell. Mais en concert, Bon pouvait la pousser jusqu'à la perdre, et elle devient parfois proche de celle de Brian.<br /> <br /> Pour les chanteurs heavy, Dio était vraiment bon, mais la voix de Rob Halford (Judas Priest) est exceptionnelle aussi, à la fois très claire et puissante. Je pense qu'il a 4 octaves Oo, impressionnant.
K
C'est clair que la voix de Brian Johnson est très spéciale, et là, on aime ou on aime pas, et c'est sûr que Johnson c'est pas du Ronnie James Dio ;-)(voilà ce que j'appelle un pu-tain de chanteur heavy!!!)<br /> Ce n'est pas le seul groupe, je me rappelle d'un groupe allemand 80's...Accept (fameux Metal Heart), où le chanteur Udo Dirkschneider avait lui aussi un timbre bien spécifique, aigu et nasillard (sans mauvais jeu de mot bien sûr)<br /> J'ai écouté sur Ouï Fm le dernier Airbourne dont tu parles, et c'est vrai que ça sonne comme du AC/DC, sans en avoir toutefois le feeling et la magie sonore.<br /> Bon Scott, avait une voix toute autre, plus douce, plus séduisante pour certains, assurément moins agressive.<br /> Et quand tu dis que Johnson commence à peiner, je te crois sans peine...c'est qu'il faut de l'énergie pour hurler comme ça pendant tout un concert. J'ai vu des images très récentes, et il a pris un sacré coup de vieux c'est clair. C'est notre lot à tous, c'est sûr, mais c'est encore plus évident sur des groupes comme AC/DC ou même Maiden.
L
A vrai dire, la voix de Brian est le principal obstacle pour la plupart des gens, surtout durant les années 90. Elle est vraiment special et poussée a l'extrême sur The Razor's Edge, mais de mon point de vue ca ne m'a jamais choqué, parce que bizarrement, dès le début, l'ensemble de la musique m'a paru naturel. Après, il commence à faire preuve de plus de nuance à partir de 1996 sur les anciens titres surtout.<br /> <br /> Si tu veux découvrir d'autres chansons d'AC/DC, tourne-toi vers la période pré-1980, où c'était Bon Scott au chant, beaucoup plus abordable et expressive. Il y a la chanson "Gimme a Bullet" sur le blog, si tu veux te faire une idée plus précise.
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