Le Monde de Nemo

29 novembre 2010

MondeNemo

Réalisateurs : Andrew Stanton et Lee Unkrich
Acteurs : Bestioles plus ou moins aquatiques
Musique : Thomas Newman
Genre : Animation numérique
Date de sortie : 30 mai 2003 (US) – 26 novembre 2003 (Fr-Bel)

Synopsis

Après la mort de son épouse Corail, Marin le Poisson clown élève seul son fils Nemo. Au cours d’une excursion scolaire, ce dernier se fait enlever par des plongeurs. Oubliant ses peurs, Marin se lance dans un périple à travers l’océan pour retrouver son fils. En cours de route, il rencontre le poisson-chirurgien Doris avec laquelle il va affronter les dangers de la haute-mer…

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Critique

7 ans après sa sortie et un nombre incalculable de « Quoi, t’as pas vu Nemo ??? », j’ai enfin comblé cette lacune Pixarienne. Et j’ai été agréablement surpris par ce Pixar que l’on disait enfantin.

Certes, il n’a pas la profondeur d’un Toy Story ou d’un Wall-E, mais les ingrédients d’un excellent dessin animé sont réunis : aventure, humour et émotion dans un cocktail très haut en couleur !
Les personnages sont particulièrement attachants, surtout Doris, entre insupportable papotte (ce n’est clairement pas une carpe !) et poisson complètement déjanté. D’ailleurs, le film est émaillé de nombreux moments très drôles dont l’inattendue thérapie de groupe des requins, les goélands dont le QI, situé dans l'estomac, rase le niveau de la mer (A Moi ! A Moi !), ou la dernière réplique du film qui m’a fait exploser de rire (le fameux « Bon….Et maintenant ? »).

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La beauté des environnements est certainement un des points forts du Monde de Nemo. Très colorés et variés, ils nous font découvrir différents aspects du monde sous-marin, du récif corallien aux côtes polluées du port en passant par les noires abysses et les bleus pélagiques. Tout nous montre un océan qui n’a rien de l’étendue d’eau interminablement monotone et statique (un peu d’océanographie avec le Courant Est-Australien).

L’aspect réflexion se trouve essentiellement dans cette découverte d’une portion des 71% de la surface terrestre. Le film sensibilise à la beauté et à la fragilité d’un monde méconnu et mis en danger par la pêche industrielle, la pêche sauvage en récif, la pollution et autre dégâts que nous causons. Le second point est certainement le plus développé, et finalement n’a pas été suivi par les spectateurs qui se sont empressés d’acheter des poissons-clowns…
On peut également trouver des réflexions sur la tolérance, les préjugés, le handicap ou la difficulté du deuil, la projection de ses peurs et aspiration dans autrui.

Questions références, elles sont extrêmement nombreuses. Citons Toy Story, La Petite Sirène, Pinocchio, les Dents de la Mer, Batman (le sourire du requin me fait penser au Joker), le Roi Lion (même scène du réveil de Nemo), The Shining, etc.

Le Monde de Nemo a connu un succès planétaire retentissant lors de sa sortie. Succès amplement mérité pour un film familial qui mélange adroitement l’aventure et l’humour, délaissant cependant la réflexion explicite pour l’émerveillement et la sensibilisation. Il s’agit donc d’un excellent dessin animé qui se place dans la moyenne haute des Pixar’s, pour son côté merveilleux et son humour irrésistible.

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