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Beyond The Frontiers
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20 mai 2012

Crazy, Stupid, Love

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Glenn Ficara & John Requa (2011)
Steve Carell, Ryan Gosling, Julianne Moore, Kevin Bacon, Emma Stone,
Musique: Christophe Beck
Comédie romantique

Lors d'un diner avec sa femme, Cal apprend que celle ci l'a trompé. Au plus mal il noie son chagrin dans le fond d'un verre dans un bar. Il réalise que durant toutes ces années de mariage il en a oublié le jeu de la séduction. Jacob, séducteur aux multiples conquêtes lui propose donc de devenir en quelque sorte son coach personnel...


Parmi les flots de comédies romantiques inondant les salles de leur classicisme prévisible (pour ne pas dire médiocrité, parfois), il en est qui constituent de véritables bonnes surprises, par leur aspect rafraîchissant ou leur profondeur inattendue.

Crazy, Stupid, Love est de cette catégorie.  En effet, Glenn Ficara et John Requa livrent un film qui sans être novateur offrent bien plus que des situations cocasses et/ou de bonnes répliques. Construit d’une certaine manière comme un film choral (les personnages étant liés les uns aux autres), il dépeint les relations amoureuses dans ce qu’elles ont de plus changeant et imprévisible. Les hauts et les bas, la notion toute relative de l’âme sœur (vaguement définie et pourtant si fortement ancrée), la solitude et la banalisation des séparations, tout y passe sans romantisme mielleux, naïveté ou mélodrame. L’ambiance alterne alors entre la franche rigolade cocasse et l’amertume. Répliques acerbes, ironie et questionnement se répondent ancrant un peu plus cette comédie dans un certain réalisme bienvenu.

En dépit des quelques clichés inhérents à la recette, il s’agit probablement le point fort du film, ce ton assez neutre et équilibré qui ne fait que rendre plus attachant les personnages mis en scènes : touchants mais pathétiques, tour à tour graves et légers, superficiels et profonds. Mais tous tentant de dépêtrer les sacs de nœuds que constitue(nt) leur(s) relation(s) amoureuses. On aura alors droit à l’arsenal du séducteur invétéré (excellent Gosling), du mari trompé (épatant Steve Carell dans un rôle plus dramatique), de la femme qui hésite (pléonasme, Julianne Moore aussi bonne que Carell, son mari à l’écran) ou des adolescents qui découvrent l’ivresse du sentiment amoureux (ou des hormones).

Du reste, les plus pointilleux déploreront quelques longueurs, des personnages secondaires moins bien employés, une réunion familiale finale aux coïncidences un peu exagérées (mais donnant lieu à des scènes bien fendardes !) ainsi qu’un speech final au ton plus naïf.

Il résulte de tout cela un film agréable auquel le duo à la réalisation insuffle une profondeur intéressante, bien aidé par un casting à la hauteur de leur personnage. Alliant une réflexion sur les relations amoureuses et un divertissement plus standard, Crazy, Stupid, Love se pose comme une comédie des plus recommandables, sensible et drôle mais surtout plus inventive que les récentes productions du genre.

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Commentaires
L
Il est plutôt sympa comme film (et tu te répètes, lol :p)
C
J'ai hâte de le voir celui-là, y a plein d'acteurs que j'aime.
L
Je te laisse chipoter, moi je retourne rire :p
2
C'est drôle, mais personnellement, ça ma paru tellement trop que ça ma gâcher un peu le moment. Mais bon, je chipote ;)
L
Oui, le film a un potentiel séduction assez large grâce à son casting et son équilibre entre comédie pure et drame sous-jacent
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