The Seven Mile Journey - Notes For The Synthesis

Producteur: --/-- Genre: Post-Rock Durée: 60'11" Année: 2011 Style lyrical: --/--

Tracklist:

Musique: The Seven Mile Journey

1. Departures [2'00"] 2. The Alter Ego Autopsies [20'08"] 3. Simplicity Has A Paradox [10'42"] 4. The Engram Dichotomy [8'44"] 5. Transits [5'25"] 6. The Etiology Diaries [13'12"]

Après avoir vainement tenté de trouver la juste description d'un album acheté récemment et qui ne vint finalement jamais, j'ai décidé de passer à la dernière découverte que je voulais faire partager.

Cette découverte est un groupe Danois de Post-Rock nommé "The Seven Mile Journey". Vous devez tout d'abord savoir que ce genre musicale est basé en grande partie sur des compositions instrumentales se dirigeant vers l'ambiant et l'atmosphérique. Les instruments sont ceux tradionnellement présent dans l'univers du Rock mais complètés selon les besoins de violon, synthé, voix (ben ouais, parfois quand même),...

Il est clair que les nombreux cinéphiles que compte le blog sont également des amateurs de soundtracks, ce qui est en fait de bonne facture quant à l'appréciation de ce groupe. En effet, les points communs existent entre leur musique et les bandes originales de films.Ils s'éloignent assez nèttement du monde de la radio et de l'industrie musicale conventionel.Le 4ème opus sorti en 2011 par "The Seven Mile Journey" s'inscrit sur la voie empruntée par ses prédécesseurs depuis plus de dix ans.
Seul ce que vous percevrez au travers de leur mélodies pourra vous aiguiller quant aux aspirations et intentions du groupe car aucune parole, aucun texte ne vous donneront d'indices mis à part les titres.Les compositions du groupe semblent stratifiées; formées de différents voils sonores pour ainsi les définir avec la subtilité qui leur est dûe.
Les émotions naissent au travers de l'amosphère générée avant de se mélanger voir de s'y perdre quelques variations plus loin. Au fil des pistes pouvant durer jusqu'à 20 minutes (cf. The Alter Ego Autopsies),les sentiments, sensations et émotions se succèdent, se complètent, parfois se chevauchent comme dans nos esprits parfois complexes autant que tourmentés.

Quelques notes de piano, un air progressif et lancinant, presque strident: "Départures" entraine l'auditeur dans le voyage que représente l'album. La piste la plus courte se fait introduction à la plus longue, la gigantesque "Alter Ego Autopsies". L'angoissante oppression que l'on ressent à travers ces deux premières pistes montre à elle seule la proximité avec les B.O. tant l'impression pour moi est grande de se retrouver au beau milieu de la ruelle brumeuse d'un sombre thriller.

L'album se positionne en grande partie dans une mélancolie exprimée avec douceur et subtilité pourtant "Engram Dichotomy" amorce en quelque sorte une nouvelle phase qui délaisse l'opression pour plus de légereté et d'énergie. cette phase emprunte de clareté qui court sur deux pistes et s'achève sur "Transits" aura permis de percer tout d'abord l'aura sombre des débuts de l'album et lui offrir un élan supplémentaire. Le voyage doit progressivement s'achever. Treize minutes d' horizons et facettes multiples offrent un dénouement soigné au cycle de cette écoute avec "The Ethiology Diaries".